Nous avions pris la décision lors de l’écriture de cet album d’être le plus près possible de nôtre son de scène, à trois. Il est quasiment réalisé à la maison, nous craignions d’ailleurs d’avoir mis la barre un peu trop haut et de ne pouvoir atteindre les objectifs que nous nous étions fixés, les contraintes techniques étaient au moins aussi importantes que nos exigences qualitatives.

Notre manière d’écrire à changé, sans doute avec cette recherche de plus grande cohésion à trois. Autrement, il est clair que nous adorons Queneau, Brassens, Lapointe et d’autres que tu as déjà cité. Fred notre chanteur est Sétois,  son enfance à été bercée par Brassens. Cette manière d’écrire de courtes histoires, des tranches de vie saisies sur le vif puis arrangées sur scène sous forme de courtes saynètes est notre marque de fabrique en quelque sorte.

Les sonorités qui te font penser au western sont sans doute dues à l’utilisation d’une guitare brésilienne, le Cavinho. On adore rechercher de nouveaux sons, avec des instruments traditionnels ou en détournant des objets de leur fonction originale. Un peu comme aux débuts du jazz ou l’on fabriquait une contrebasse avec une lessiveuse retournée et un manche à balai, une seule corde suffisait et cela sonnait, des persiennes pour les rythmiques et le tour était joué.

Getz notre guitariste est Breton, alors il a sans doute un pacte avec Merlin, c’est pas possible autrement, il joue même la nuit, en dormant. Tu voix le genre.

Nous souhaitons réaliser un live, certainement un DVD, pour le moment le projet tarde à se concrétiser faute de moyens. Enregistrer sur scène dans de bonnes conditions coûte cher.

Rendez vous à La Cigale le 29 mai, puis sur la route, toujours la route.

Nous avons récemment joué en Suisse, c’était super, pour le reste affaire à suivre…